Lors de l’ouverture d’un compte, le conseiller bancaire propose dans son offre une avance de trésorerie assortie aux revenus du ménage. Un sujet brulant lorsque l’on connaît le coût que représentent les découverts bancaires. Quel est son coût et comment trouver d’autres alternatives ? Voici quelques réponses.Difficile de tenir des budgets serrés sans utiliser son découvert bancaire
Sur l’année beaucoup de Français connaissent des périodes plus compliquées pour boucler leur fin de mois. En effet, le début d’année signifie pour beaucoup des dépenses importantes comme le financement des vacances à venir juste après les fêtes ce qui implique une gestion de trésorerie plus compliquée. Dans cette situation le moindre imprévu peut vite déstabiliser les fonds propres d’un ménage comme le remplacement d’une voiture ou d’un électroménager qui lâche au moment le moins désiré. Pour pallier cette situation beaucoup de français utilisent leur découvert au risque de payer des frais élevés si celui-ci dépasse le montant autorisé.
De plus l’utilisation intempestive de ce type d’avance décrédibilise le consommateur pour d’éventuels emprunts à venir. En outre, le découvert bancaire demeure un crédit personnel où la banque autorise l’utilisation de fonds en échange d’une rémunération. En l’espèce, le prix de cette avance se calcule sur le temps et le montant de son utilisation ce qui peut devenir une lourde charge si cet encours est mal utilisé.
Le prix d’un découvert bancaire limité par la législation
Une avance bancaire de ce type aide le détenteur du compte à assurer des dépenses si exceptionnellement son salaire tarde à arriver et prévoit le rétablissement du solde dans un délai d’une semaine tout au plus. Généralement, la banque applique une somme mensuelle forfaitaire comprise entre 6 et 8€ en moyenne, en cas d’utilisation du découvert autorisé. Au-delà de cette limite, les transactions risquent de déséquilibrer le budget d’un foyer puisque son détenteur subira des commissions d’interventions appliquées à chaque nouvelle dépense.
Pour limiter les abus, le législateur a successivement appliqué des réglementations pour protéger les usagers en cas de dépassement de découvert autorisé. Tout d’abord, dans le cadre du Code de la consommation, un plafonnement du taux d’usure de 13,96% pour les avances bancaires à court terme. L’article R.314-9 du Code de la consommation prévoit un plafonnement des commissions d’interventions de 8€ par opération et de 80€ par mois au cumulé. Malgré ces protections légales, le découvert ne convient que pour des utilisations courtes et peu fréquentes alors que d’autres alternatives peuvent intervenir pour équilibrer le budget des Français.
Le rachat de crédit comme alternative au découvert
Pour éviter tout risque de mal endettement, les ménages qui cherchent à préserver une marge de manœuvre en cas d’imprévu peuvent opter pour un rachat de crédit. Le rachat de crédit consiste à reprendre l’ensemble des emprunts d’un ménage pour les réunir autour d’une seule et même mensualité. Ces créances peuvent concerner des crédits la consommation mais aussi un crédit immobilier.
Pour les foyers qui cherchent à se donner plus de marge de manœuvre, c’est une occasion de réorganiser ses finances. De plus, cette opération fait bénéficier en général d’un coût d’emprunt plus avantageux qu’un découvert bancaire. Enfin, pour engager un rachat de crédit une simulation permet de visualiser la mensualité.