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Alors que l’achat d’un bien immobilier individuel coûte de plus en plus cher, les acheteurs se tournent vers des modes de logement différents pour répondre non seulement à des besoins économiques mais aussi à un mode de vie éthique. Faut-il abandonner sa maison traditionnelle pour un habitat alternatif ? Quels avantages peut-on en tirer?

Quels sont les intérêts de vivre en logement participatif ?

Pour les Français qui désirent sortir de la monotonie des grandes villes tout en vivant sous d’autres formes de logement, l’habitat participatif peut être une alternative intéressante. Ce concept se base sur une démarche citoyenne collective et émancipatrice selon certains des participants. Ce mode de logement se crée autour d’un projet commun mais aussi avec une participation plus engagée dans sa gestion.

Concrètement des familles s’unissent pour élaborer un projet de construction ou de rénovation d’un espace pour mutualiser des coûts. Une chambre d’amis, une piscine, un espace vert ou encore une salle commune peut faire l’objet de ce type de mutualisation. En revanche l’économie n’est pas la fonction première de ce mode de vie puisqu’il répond à un besoin de connaître ses voisins, ou de retrouver une vie sociale plus riche après une séparation.

Si ce concept met en total disruption le marché de l’immobilier, il lui reste encore de la marge. En effet, ce mode de logement représente moins de 1% des projets immobiliers en France contre 10% pour les pays d’Europe du Nord et 50% en Allemagne. Toutefois, les années précédentes démontrent une tendance qui s’affiche à la hausse même s’il est difficile d’établir des statistiques exactes. En outre l’habitat participatif ne touche pas uniquement les « bourgeois bohèmes » qui cherchent à se mettre au vert, car des projets en milieu urbain se conçoivent dans d’anciens entrepôts ou des friches industrielles. Les lieux ne manquent pas pour se lancer à condition de savoir s’entourer et de trouver les bons partenaires.

Comment créer un Habitat participatif

Les candidats prêts à franchir le pas risquent de s’attarder à d’intenses et longues recherches de renseignements. Non seulement savoir s’entourer semble capital mais l’impérieuse  connaissance des règles d’urbanismes nécessite le rapprochement avec un professionnel spécialisé dans ce type d’habitat. L’aspect technique du montage de dossier n’en demeure pas moins complexe sans oublier la recherche de candidats fiables.

Certains architectes comprennent l’enjeu, c’est pour cette raison qu’ils cherchent à se positionner sur ce secteur pour proposer des accompagnements. Des plateformes spécialisées en habitats participatifs apparaissent pour la constitution d’un groupe des porteurs de projets, le montage du financement et la recherche du terrain. A un autre stade de l’opération, ils peuvent jouer un rôle d’assistance pour la maîtrise d’ouvrage dans le cadre d’une VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) et proposent des solutions pour la gestion courante du parc immobilier à venir.

Les projets d’habitats participatifs sont en général, montés en copropriété. Chaque logement appartient à une partie privée au sein de parties communes. Une autre forme juridique peut encore aller encore plus loin en optant pour une coopérative de logement (structure plus militante). Dans ce modèle, chaque co-acheteur apporte une mise de départ pour se voir attribuer un logement en concordance avec les sommes avancées.

L’occupant paye une somme mensuelle pour financer l’emprunt contracté par la coopérative. En cas de cession de l’un de ses membres, un droit d’agrément voté en assemblée lui accorde la cession de ses parts généralement sans revalorisation, ce qui limite la spéculation. Cette option qui s’attarde davantage à de la location/propriété pourrait-elle devenir la nouvelle méthode d’acquisition?