Obtenir un rachat de crédit adapté à ses finances et à ses projets implique de prendre en compte des facteurs divers et variés. Voici quelques points à privilégier pour obtenir un financement aux mieux de ses intérêts.
Le rachat de crédit ne se limite pas qu’à son taux d’intérêt
Bien qu’essentiel pour ne pas dire capital, le taux d’intérêt n’est pas le seul élément à prendre en compte dans le cadre d’un rachat de crédit. En d’autres termes, le rachat de crédit (immobilier, consommation) ne se limite pas qu’à son taux d’intérêt.
L’emprunteur doit impérativement se pencher sur bien d’autres éléments de l’opération comme le montant de la nouvelle échéance, la durée total du prêt, le coût global de l’opération ou encore l’assurance emprunteur.
Le principal but d’un rachat de crédit étant de retrouver une situation financière équilibrée et/ou d’optimiser le remboursement de ses encours, la nouvelle échéance de l’emprunteur doit être en adéquation avec ses finances et ses projets, la nouvelle durée de remboursement doit être raisonnable et l’assurance emprunteur doit avoir des garanties au moins équivalentes à celles du premier contrat.
Pour rappel, pour qu’une opération de rachat de crédit immobilier soit intéressant financièrement, l’emprunteur doit obtenir un taux d’intérêt inférieur de 1 point de base par rapport au taux initial. Le capital du restant dû doit être important et le contrat doit également dans son premier tiers de remboursement.
L’assurance emprunteur pour optimiser le coût total de son rachat de prêt
Prenant le relais pour le remboursement du prêt en cas de décès, de perte totale et irréversible, d’invalidité et d’incapacité de l’emprunteur, l’assurance emprunteur est devenue un facteur déterminant et indispensable pour obtenir un rachat de crédit immobilier.
Son coût est un élément essentiel à prendre en compte. Face à la baisse des taux, les primes d’assurance représentent désormais une part de plus en plus significative dans le coût global du crédit. Dans certains cas, ces frais sont aussi déterminants que les intérêts du financement.
A ce jour, cette couverture peut représenter jusqu’à 25 % du coût total du crédit, contre à peine 15 % en 2012, période où les barèmes atteignaient près de 5 % en moyenne. Il est recommandé d’accorder une attention particulière à l’assurance emprunteur afin d’obtenir un financement aux mieux de ses intérêts. Pour cela, il faut faire jouer la concurrence.
A savoir qu’il est désormais plus facile de substituer le contrat d’assurance de groupe proposé par la banque qui accorde le rachat de crédit. En fait, la nouvelle banque n’a plus le droit d’interdire à l’emprunteur de signer une offre d’assurance moins chère de ce qu’elle propose, dès lors que la nouvelle offre présente des garanties au moins équivalentes.