L’accès à la propriété n’est pas un droit. Les grands réseaux bancaires font le tri parmi les demandeurs de prêts immobiliers et ne retiennent que les dossiers les plus sûrs, c’est-à-dire ceux présentant les meilleures garanties pour rembourser le crédit dans les délais prévus. Les personnes qui se voient refuser leur demande de crédit immobilier ne sont toutefois pas sans recours. Explications.
Faire jouer la concurrence entre les banques
Le premier motif invoqué par les banques pour refuser une demande de crédit immobilier est la précarité professionnelle. Le prêteur peut également estimer que les revenus du demandeur sont insuffisants pour rembourser la somme empruntée. Enfin, si des découverts trop fréquents apparaissent ou si le futur propriétaire a déjà contracté de nombreux crédits, la banque peut estimer que le dossier n’est pas assez sérieux.
Il faut savoir que les critères d’attribution des prêts immobiliers varient d’un établissement à l’autre. Ainsi, en cas de refus, il peut être judicieux de soumettre son dossier à une autre banque. L’autre option consiste à faire appel à un courtier qui présentera le dossier de demande de crédit de l’emprunteur à son réseau bancaire. Ce professionnel accompagne les emprunteurs tout au long de la procédure.
Si les arguments avancés par la banque ne semblent pas fondés, il est possible de faire réexaminer son dossier de prêt immobilier. Pour cela, le demandeur doit rédiger une lettre de contestation en recommandé avec accusé de réception à sa banque.
Améliorer certains aspects de son profil d’emprunteur
Le profil de l’emprunteur est scrupuleusement étudié par l’organisme prêteur. Pour mettre toutes les chances de son côté, le demandeur peut améliorer certains aspects de son profil. Il peut par exemple justifier d’un apport personnel plus solide. La banque apprécie particulièrement les dossiers avec un apport personnel correspondant à 20 % du montant du bien immobilier.
Enfin, il est indispensable de faire le point sur sa capacité d’endettement. Effectivement, si le prêteur constate que les échéances de prêt sont supérieures à 33 % des revenus mensuels de l’emprunteur, il refusera de lui accorder un crédit immobilier. Cette règle a été mise en place pour limiter le risque de surendettement des futurs acquéreurs.
Suite à un refus de prêt, il ne faut pas hésiter à se renseigner sur les différents prêts réglementés. Être éligible à l’un de ces dispositifs pourrait faire évoluer la décision de la banque.