Comme à l’accoutumé, le 1er août est marqué par l’entrée en vigueur des nouveaux taux de rémunération des principaux produits d’épargne, officialisés par l’arrêté du 28 juillet 2014 paru au journal officiel.
Produits d’épargne réglementés : des baisses et des maintiens
Sans surprise, le taux de rémunération du livret d’épargne préféré des Français « livret A » tombe à son plus bas niveau jamais atteint. Il passe de 1,25 % à 1 % sur un an.
Le livret de développement durable (LDD) et le livret bleu voient également leur taux de rémunération passés de 1,25 % à 1 %. Quant au livret d’épargne populaire (LEP), le taux est désormais à 1,50 % contre 1,75 %.
Par ailleurs, pour le livret d’épargne entreprise (LEP) et les comptes d’épargne logement (CEL), les taux de rémunération sont maintenus à 0,75 % grâce à sa formule de calcul par proportion.
A savoir que l’ensemble des nouveaux taux de rémunération ne sont pas soumis à la fiscalité ni aux différentes cotisations sociales (sauf les LEE ouverts depuis le 1er janvier 2014 et le CEL qui sont exonérés uniquement d’impôts.
Livret A : les épargnants envisagent d’autres options
Au lendemain de l’annonce de la baisse du taux de rémunération du livret A, le résultat d’un sondage montre que seulement 36 % des détenteurs de livret A comptent le garder malgré son taux de rémunération au plus bas historique.
Selon les mêmes sources, 12 % des détenteurs de livret A affirment être décidés à opter pour un autre produit mieux rémunéré.
Le sondage montre également qu’un détenteur de ce livret d’épargne sur deux reste indécis quant au sort de leur livret A. Cependant, tous indiquent avoir l’intention de se séparer de ce produit d’épargne.
En résumé, à cause du taux de rémunération du livret A qui est à son plus bas historique, les épargnants envisagent de se séparer de leur livret A au profit d’un autre produit plus avantageux en terme de rémunération tel que l’assurance-vie.