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Depuis le 1er juillet, les épargnants ont la possibilité d’opter pour un nouveau contrat d’assurance-vie baptisé « Vie de génération », un produit qui offre de belles opportunités, mais plus risqué que les contrats d’assurances-vie classiques.

Contrat « Vie de génération » : ce qu’il faut savoir  

Actualité Zone Euro

Instauré par la réforme de l’assurance vie votée fin 2013, le contrat « Vie de génération » pourrait bien répondre aux attentes des gros contribuables et offrir une belle opportunité aux épargnants désirant optimiser la transition de leur patrimoine sous réserve de conditions.

En fait, ce nouveau produit doit être investi pour au moins un tiers de l’actif dans certains domaines de l’économie Française et Européenne.

En contrepartie, les capitaux transmis par décès du souscripteur bénéficient d’un abattement fiscal supplémentaire de 20 % des capitaux soumis à l’imposition.

Le taux de taxation des fonds versés au décès est en effet passé à 31,25 % au-delà de 852 500 euros, contre 20 à 25 %. De quoi absorber complètement la hausse de la fiscalité en vigueur depuis le 1er juillet.

L’objectif principal de ce nouveau contrat « Vie de génération » est de favoriser le financement de certains domaines d’activité par l’épargne.

Contrat « Vie de génération » : un produit bien risqué

Selon le texte en vigueur, les titulaires d’un autre contrat d’assurance vie ont la possibilité de transférer leurs avoirs vers ce nouveau contrat « Vie de génération » jusqu’au 31 décembre 2015, tout en conservant l’antériorité fiscale. Ce qui est certainement une bonne opportunité pour les titulaires des contrats à très faibles rendements.

Toutefois, si ce nouveau produit est avantageux fiscalement, il est aussi risqué qu’un produit d’assurance-vie classique, puisqu’il est investi uniquement en unité de compte, ce qui signifie que les capitaux ne sont pas garantis.

De plus, le tiers des fonds doit être inverti dans le financement des secteurs économiques très particuliers : les PME et les ETI, la construction des logements sociaux, l’économie sociale et solidaire.

En résumé, la perspective de rendement pour ce produit d’assurance-vie est conséquente, mais le risque de moins-values aussi. Ainsi, les spécialistes ne recommandent ce nouveau produit qu’aux gros contribuables métrisant les rouages des marchés financiers