Avec une croissance officiellement en perte de vitesse, la France enregistre un net recul de 13 % des investissements internationaux en 2012.
Pourquoi les investisseurs étrangers boudent-ils la France ?
Selon les cabinets spécialisés dans la fiscalité des entreprises internationales, les investisseurs étrangers non communautaires désertent de plus en plus l’hexagone.
Ce signal d’alarme est la simple réalité du système capitaliste, les investisseurs étrangers s’implantent dans les pays où ils réalisent plus de bénéfices, c’est-à-dire plus de recettes et moins de taxes.
Les emplois créés et liés à ces implantations d’entreprises étrangères ont reculé de 20 % en 2012 par rapport à 2011.
Certains observateurs affirment que la faute n’est pas uniquement liée à la crise, les investissements internationaux ont reculé en moyenne de 3 % en Europe.
La baisse de ces investissements est nette par rapport à l’Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant les chefs de projets internationaux jugent que la France est moins compétitive en terme de coût de la main-d’ œuvre et se tournent désormais vers les pays tels que l’Espagne ou la Pologne…où les prix de l’immobilier sont en chute libre depuis plusieurs mois et le coût salarial est bien plus favorable qu’en France.
Comment la France compte attirer d’avantages d’implantations étrangères ?
Toujours dans sa quête d’inversement de la courbe du Chômage, les autorités souhaitent séduire d’avantage les entreprises étrangères en France avec des mesures plus souples.
Malgré le recul de ces investissements en 2012, la France reste le premier carrefour des échanges et maintient son attractivité dans les services aux entreprises en raison de sa position géographique et de ses infrastructures.
Les entreprises Américaines sont optimistes et renforcent leur position en France à l’image d’Amazon ou FEDEX.
Ces implantations confirment que la France joue un rôle indispensable dans les échanges Sud-Européen et Euro-méditerranéen.