En 2012, la consommation des ménages Français a reculé de 0,4 %, une deuxième baisse depuis 1949.
Baisse de la consommation en 2012, quelles sont les causes ?
Pour la seconde fois en 64 ans, après celui de 1993, l’économie Française enregistre un recul de la consommation des ménages.
La baisse du pouvoir d’achat et la morosité économique touchent désormais de nombreux secteurs de dépenses, les achats de véhicules neufs sont les plus touchés avec un recul de 9,5 % par rapport à 2011. Cette tendance est ressentie également pour les carburants et pour l’habillement.
Les chiffres publiés par l’INSEE montrent également que la morosité touche le secteur culturel qui, jusqu’à présent était épargné.
Selon plusieurs économistes, la hausse des impôts (+10 % en 2012 après une augmentation de +6 % en 2011) est le principal facteur de cette baisse historique de la consommation en 2012.
En effet depuis plusieurs années, les ménages n’ont pas été épargnés par les différentes mesures fiscales visant à rééquilibrer les caisses de l’Etat.
La réforme du barème de l’impôt sur le revenu par le gouvernement précédent et la loi de finance votée par les nouvelles autorités qui a mis fin à la défiscalisation des heures supplémentaires ont fortement contribué à la baisse du pouvoir d’achat des Français.
Baisse de la consommation, un mal nécessaire ?
Et si ce recul historique de la consommation était une bonne nouvelle ? Les recettes de la TVA sont sans doute l’une des principales rentrées fiscales de l’Etat, or la baisse de la consommation entraine logiquement une baisse des recettes de la TVA.
L’Etat, qui prévoit plus de 8 milliards supplémentaires de recettes de la TVA en 2013 pourrait revoir ses prévisions et opter pour un nouvel modèle économique afin d’inverser la tendance.
Certains observateurs jugent la politique économique Française trop dépendante de la consommation et préconisent un nouveau système basé sur la production et sur la compétitivité.
La chute de la consommation entraine également les Français à moins épargner et à privilégier les besoins de premières nécessités.
Les créanciers ou les banques ne prennent pas en compte cette tendance et exigent souvent le remboursement de leurs dues. Avec le rachat de crédit, il est possible de faire face à cette situation en réadaptant les remboursements de ses emprunts à son pouvoir d’achat actuel.