Selon les données d’une étude publiée par la banque de France, les taux des crédits immobiliers ont légèrement augmenté et ceux des prêts à la consommation n’ont pratiquement pas bougé.
Crédits : évolution des taux en septembre
D’après le résultat d’une étude réalisée par la banque de France, la souscription des crédits par les particuliers a connu une croissance en septembre.
Dans le détail, l’encours des crédits aux particuliers a augmenté de 3 % sur un an, la bonne avancée des crédits immobiliers est restée stable, atteignant 3,2 % comme en août.
En revanche, le prêt de trésorerie a enregistré un léger recul de 0,8 % en septembre contre -1,3 % en août. Pour les taux d’intérêts, la banque de France a constaté une légère hausse pour les prêts immobiliers qui passent à 3,14 % contre 3,12 % le mois précédent.
En ce qui concerne le crédit à la consommation ou le crédit revolving, les taux se sont stagné en septembre, ils sont actuellement à 5,83 % contre 5,82 % en août.
Pour les entreprises et les professionnels, la banque de France fait état d’une augmentation de 0,4 % des encours de crédits et les prêts à l’investissement ont également progressé de 1,9 % en septembre
Crédit : quel scénario pour les derniers mois de 2013 ?
L’évolution des taux des crédits (immobiliers, consommations,…) est en fonction de plusieurs critères et surtout, elle est en fonction de la politique monétaire de la banque centrale Européenne (BCE).
Cette évolution n’est pas pour le moment à une tendance rapide et forte remontée parce que, la banque centrale Européenne a montré sa volonté de maintenir les taux les plus bas pour relancer la croissance et pour favoriser la reprise dans la zone Euro.
Ajoutez à ces remarques l’arrivée des taux promotionnels de la fin d’année qui va accentuer la concurrence entre les organismes prêteurs. En résumé, tout laisse à penser que les taux des crédits se maintiendront sur les derniers mois de 2013.
Et le rachat de crédit dans tout ça ?
En ce qui concerne le regroupement de crédit, le moment est idéal pour tout emprunteur ayant souscrit ses prêts avec des taux d’intérêts supérieurs à ceux pratiqués aujourd’hui. L'opération peut entrainer un allongement de la durée de remboursement et une majoration du coût total du crédit.
Ceci étant dit, il n’est pas envisageable d’imaginer une nouvelle baisse des taux dans les mois à venir malgré les efforts de la banque centrale Européenne. En fait, l’OAT (obligation assimilable du trésor) est très bas et les organismes prêteurs ne réalisent qu’une petite marge sur les offres de prêts qu’ils proposent.
Certes, les taux vont encore se maintenir à leur niveau actuel pendant quelque temps mais, il n’est pas logique d’envisager une nouvelle baisse.