Après plusieurs années d’atonie, la baisse des taux d’intérêt des prêts immobiliers a fait gagner plus de 2 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux ménages en 2014.
Le pouvoir d’achat immobilier augmente
Selon les résultats d’une récente étude réalisée entre mai 2012 et fin 2014, le pouvoir d’achat des ménages a connu un repli en 2012, une stagnation en 2013 avant une légère hausse en 2014.
Dans les détails, l’étude montre que les ménages ont subi une forte progression du taux de chômage (plus de 10 % de la vie active fin 2014) et qu’au même moment, les prélèvements obligatoires (impôts sur le revenus, taxes locales) se sont établis à un pic historique (plus de 44 % du produit intérieur brut).
Conséquence, après plusieurs années de baisse, le taux de variation annuelle du revenu des Français et des prix à la consommation n’a plus connu de progression fulgurante. En d’autres termes, le taux de l’inflation n’a plus dépassé les 2 % entre mai 2012 et fin 2014.
Quant au pouvoir d’achat des Français, il est reparti en zone négative (sous la barre de 0 %) entre 2011 et 2013 avant de connaître une croissance en 2014. Selon les principaux indicateurs, cette remontée est soutenue principalement par la baisse des taux d’intérêt.
En 2014, les ménages ont gagné plus de 2 milliards de pouvoir d’achat
La baisse continue des taux d’intérêt des crédits depuis plusieurs mois, a redonné du pouvoir d’achat aux Français. Depuis mai 2012, elle a été l’un des principaux soutiens aux ménages.
En fait, la baisse s’est traduite par une réduction du montant des mensualités de crédit pour les nouveaux emprunteurs ou pour les anciens qui ont opté pour un regroupement de crédits immobiliers.
Selon les observateurs, 4 millions de ménages ayant emprunté ou renégocié leurs encours en 2014, ont gagné 520 euros par an (net d’impôt) en moyenne par rapport au crédit contracté en mai 2012. Cela représente exactement un gain de 2,06 milliards d’euros pour l’année 2014.
Par ailleurs, les propriétaires qui ont bénéficié d’un regroupement de crédits immobiliers ou d’une renégociation de prêt, ont été les mieux lotis.
L’année dernière, les gains rapportés grâce à cette opération bancaire étaient de 550 euros par rapport à mai 2012.