Près d’un français sur deux n’a plus confiance en sa banque. C’est ce que montre une étude réalisée par l’IFOP.
Le secteur financier peine à regagner la confiance des Français
Les épargnants, les assurés ainsi que les emprunteurs se méfient de plus en plus des établissements bancaires, des compagnies d’assurances ou encore des gestionnaires de patrimoines.
Selon une étude réalisée par l’institut IFOP, 42 % des Français ne font pas confiance en leur banque. Symbole de cette inquiétude : 47 % d’entre eux craignent que leur banque fasse faillite et 71 % ont peur de la mise en place d’un système de prélèvement de leur épargne.
Le baromètre indique également « qu’en dépit d’une certaine amélioration observée sur certains indicateurs macro-économiques, la situation de l’économie Française, telle que perçue par les Français, demeure indexée par un sentiment de crise et de stagnation ».
A vrai dire, il faut reconnaître que les établissements financiers, les compagnies d’assurance ainsi que les établissements de crédit peinent à convaincre les Français qui souhaitent minimiser le poids du secteur financier sur leur quotidien.
Les Français de toute catégorie socio-économique semblent ne plus se sentir en sécurité avec le système bancaire et financier actuel. De ce fait, ils cherchent des moyens alternatifs pour protéger leur placement avec des produits moins fiscalisés comme l’assurance-vie.
Quelques astuces pour optimiser son placement
Les livrets réglementés ne rapportent plus grand-chose et l’assurance-vie est à 2,5 % de rendement avant prélèvement sociaux. Ainsi pour espérer mieux, il est indispensable de connaître quelques astuces.
D’abord, la première astuce consiste à remplir les placements réglementés. Le livret A est plafonné à 22 950 euros et le livret de développement durable (LDD) à 12 000 euros. Quant au plan épargne logement (PEL), le plafond est à 61 200 euros avec un rendement à 2 % brut.
Ensuite, l’assurance-vie, à capital garanti reste aussi un bon placement. Sur le fonds en euros, le rendement dépasse rarement les 2 % après l’application de la fiscalité, mais il peut être complété par des fonds en unités de compte. Cette option n’est pas sans risque pour l’épargnant.
En fait, pour espérer mieux, la prise de risque s’impose. Il est devenu impossible de gagner davantage sans risquer de perdre. Le plus important est donc d’être conscient des risques encourus.
Enfin, quel que soit le placement, il est important de choisir la banque qui offre des produits d’épargne simple, sans frais cachés et avec une fiscalité avantageuse.