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Annoncée il y a quelques semaines, la hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers se confirment. Le coût moyen du prêt est donc un peu plus cher en décembre. Toutefois, avec beaucoup de disparité, la hausse reste limitée et dépend des profils emprunteurs.

Actualité Finance

La tendance haussière des taux est bien lancée

Selon le dernier baromètre dressé par les établissements bancaires et leurs intermédiaires, la hausse annoncée des taux d’emprunt des financements à l’habitat est lancée. En décembre, le prix moyen de l’argent a progressé de 0,10 % à 0,20 %. Une hausse encore très limitée, mais qui se généralise.

En fait, la quasi-totalité des établissements bancaires ont décidé de réviser leurs barèmes à la hausse comme s’ils s’étaient passé le mot. Une première depuis fin 2015. Toutefois, il y a beaucoup de disparités. En fait, tous les emprunteurs ne sont pas logés à la même enseigne.

A savoir que les établissements prêteurs profitent de cette tendance haussière pour affiner davantage leurs critères d’octroi. Si cela leur permet de rester compétitifs, cette stratégie peut aussi favoriser certains profils emprunteurs.

Pour les souscripteurs jugés modestes, les intermédiaires bancaires observent déjà des progressions considérables, jusqu’à 0,50 %. Une différence qui est loin d’être négligeable, surtout pour les primo-accédants.

Qu’en est-il du rachat de crédit ?

Particulièrement sollicité par les Français, le rachat de crédit est devenu un produit d’appel pour les banques souhaitant améliorer leur part de marché. Certains prêteurs ont adapté leur politique commerciale à ce type de financement avec des offres inédites.

En fait, compte tenu la concurrence et de la faible attractivité des produits d’épargne, y compris certains contrats d’assurance-vie, le rachat de prêt est devenu l’un des principaux produits de conquête de nouveaux clients, mais aussi de reconquête des clients déjà perdus.

Conséquence : la part du rachat de crédit des financements accordés est passée d’à peine 28 % en mars 2016 à plus de 54 % en octobre 2016, un niveau record, selon les chiffres de la Banque de France.

Toutefois, il faut savoir que l’embellie de cette opération de banque est principalement liée à la baisse continue des taux d’intérêt. Ainsi, une augmentation des barèmes devrait théoriquement réduire la part du regroupement de crédit des financements accordés.

Cependant, la différence entre les barèmes actuels et ceux proposés il y a quelques années rend toujours très attractif le regroupement de prêts pour beaucoup d’emprunteurs, même si les prêteurs commencent à augmenter progressivement leur taux pour cette opération de banque afin de se concentrer sur les financements classiques qui réclament moins de démarche administrative.