Fruit de l’innovation, la signature électronique commence à se frayer un chemin pour la finalisation des crédits immobiliers. Les établissements bancaires sont de plus en plus aptes à proposer ce mécanisme en multipliant les investissements. L’objectif étant de moderniser les processus pour un traitement optimal des dossiers.
Les contraintes du papier
Les crédits destinés à l’accession à la propriété sont l’une des pièces maitresses du fonds de commerce des établissements bancaires. Véritable outil stratégique pour pérenniser la relation avec les clients, ils n’en demeurent pas moins un produit très complexe à mettre en place. En effet, les crédits immobiliers réclament une charge administrative lourde mais légitime aux vues des sommes engagées et des responsabilités qui en découlent. Cependant, certains processus semblent hors du temps et peuvent bénéficier d’optimisation. C’est notamment le cas de la signature de l’offre de prêt.
Cette phase se révèle critique lorsqu’elle est exécutée sur papier physique. Des erreurs peuvent se glisser de la main du client lors de la réception de l’offre de prêt. Une signature sur un encart inapproprié ou un oubli de parapher les pages concernées et c’est la procédure de déblocage des fonds qui peut être retardée. Mais ce n’est pas l’unique contrainte du papier, puisque les documents peuvent également s’égarer pendant la prise en charge du courrier. Des imprévus qui entraînent une charge de travail supplémentaire pour les professionnels et une insatisfaction compréhensible des emprunteurs.
Faire appel aux technologies pour éviter les impairs
Maintenant, les établissements ont recours plus régulièrement à la signature électronique pour remédier aux potentielles erreurs dans les dossiers de crédit. Pour ce faire, des investissements sont fournis afin d’équiper les agences en tablette permettant de réaliser les démarches. Certaines banques proposent même des outils pour que les clients puissent signer l’offre de prêt à distance, soit directement chez eux. Une facilité qui apporte de la satisfaction pour les emprunteurs, surtout ceux qui détiennent une appétence toute particulière avec les nouvelles technologies. C’est le cas d’une grande partie des millénials, une cible par ailleurs privilégiée par les professionnels.
En développant ces nouvelles méthodes, les banques ont par conséquent un moyen presque infaillible pour éviter les maladresses. Les documents étant pré-rédigés sur les appareils, les emprunteurs n’ont plus qu’à apposer leur signature et valider l’opération. Un procédé qui attribue un traitement plus performant des dossiers via un envoi immédiat au service crédit, mais aussi une satisfaction client tant recherchée par les banques. Et ce n’est pas tout, puisque cette rapidité fait gagner indéniablement du temps aux conseillers et apporte ainsi un surcroît de rentabilité.