En 2013, le nombre de dossier déposés devant les commissions de surendettement a enregistré une augmentation, atteignant ainsi 223 012 dossiers contre 220 836 un an plutôt.
Surendettement : les personnes seules sont les plus touchées
En 2013, 223 012 dossiers de surendettement ont été traités par les commissions de surendettement de la banque de France dont 195 126 d’entre eux ont été jugés recevables.
Parmi ces dossiers, près de 2/3 (64,4 %) concernaient des personnes vivant seules et la majorité des foyers endettés (51,4 %) n’ont pas de personne à charge.
Qu’elles soient divorcées, célibataires ou encore veuves, les personnes seules sont encore restées majoritaires dans les dossiers de surendettement au même niveau qu’en 2012.
Selon la banque de France, 27,3 % des personnes surendettées sont âgées de 35 à 44 ans et 26 % de 45 à 54 ans.
Par ailleurs, le nombre des salariés surendettés a reculé en 2013 par rapport à 2012, la proportion est passée de 38 % à 37 %, mais dans le même temps, la portion des personnes au chômage a augmenté de 1,8 point de base et atteint 28,7 % des dossiers recevables.
Surendettement : le prêt immobilier de plus en plus lourd
En 2013, près de 11 % des dossiers de surendettement traités comportaient au moins un crédit immobilier en cours contre 9,8 % en 2012 et 8,7 % en 2011 selon la banque de France.
En 2014, les données provisoires montrent une proportion des prêts immobiliers qui peut atteindre près de 12 %. Cela tient principalement aux nouvelles pratiques des commissions de surendettement qui ont assoupli les critères de recevabilité des dossiers intégrant un prêt immobilier en cours.
Cependant, d’autres raisons expliquent cette nouveauté, notamment les prix de l’immobilier et sa part croissante dans les revenus.
En fait, les prix de l’immobilier, c’est-à-dire le budget habitation augmentent plus vite que les revenus moyens des ménages. Ainsi, le montant moyen des dossiers de surendettement immobilier n’a pas cessé de progresser aussi.
Il était de 89 142 euros en 2011, 100 820 euros en 2012, 103 151 euros en 2013 et selon les chiffres provisoires, ce montant atteint 105 400 euros à fin juin 2014.
Quant aux crédits à la consommation, ils sont de moins en moins impliqués dans les dossiers de surendettement, seulement 50 % de l’endettement en 2013 contre 53,8 % un an plutôt.