Selon une récente étude, les Français recommence à solliciter le crédit à la consommation. Près de 30 % ont déjà au moins un prêt à la consommation actif.
Crédit à la consommation : des disparités entre les régions
28 %, c’est la part des Français qui détient au moins un crédit à la consommation actif. En Ile-de-France, 21 % de la population a au moins un prêt à la consommation contre 24 % dans le Sud-Ouest et 29 % des habitants dans le Sud-Est.
Pour le crédit immobilier, seulement 30 % des franciliens sont actuellement engagés dans le remboursement d’un prêt à l’habitat contre 32 % du reste des Français.
Par ailleurs, selon la même source, la plupart du temps, ces crédits à la consommation ont été sollicités pour financer l’achat d’une voiture, des travaux et encore un voyage.
Cependant, l’étude montre aussi que les établissements de crédit favorisent le crédit renouvelable pour financer un décalage de trésorerie ou pour faire face à des dépenses imprévues, mais ce type de financement à un défaut, il peut coûter deux fois plus cher qu’un crédit à la consommation classique.
Prêt à la consommation : les prêteurs s’adaptent à la crise
Selon l’association Française des sociétés financières (ASF), l’octroi des crédits à la consommation est en progression. De nombreux Français ont sollicité l’aide de leur prêteur pour financer d’autres biens que l’immobilier (voiture, voyage, électroménager…).
Le nombre de ce type de crédit accordé à la rentrée a progressé de plus de 4 % par rapport à la même période l’an passé.
En fait, sur les 10 premiers mois de l’année, la production du crédit à la consommation a augmenté de 1,4 %, ce qui signifie que la tendance haussière n’est pas un événement ponctuel.
Par ailleurs, dans cette conjoncture socioéconomique, les banques et les établissements de crédit se sont adaptés à la réalité des potentiels emprunteurs.
Dans leurs offres de prêts, les établissements prêteurs proposent systématiquement des assurances perte d’emploi. A savoir que cette couverture prend le relais du remboursement des encours en cas de chômage.