Selon la recommandation de la Banque de France, le taux de rémunération des contrats de plan d’épargne logement, souscrits à partir du 1er février prochain sera abaissé à 1,5 % brut, contre 2 % actuellement. En revanche, les conditions de crédit dans le cadre de ce produit seront plus avantageuses.
Un bon plan pour épargner
Le gouvernement a tranché il y a quelques jours. Si la rémunération du livret A reste inchangée à 0,75 %, celle du plan épargne logement (PEL) sera rabotée à partir du 1er février 2016.
Comme en 2015, les autorités ont choisi de réduire le rendement de ce placement d’un demi-point. Ainsi, il passera de 2 % à 1,5 % brut, soit 1,27 % après les prélèvements sociaux.
Cependant, il faut savoir que ce nouveau taux de rendement ne s’appliquera qu’aux contrats souscrits à partir du 1er février. Contrairement au livret A ou au LDD, la rémunération du PEL est fixée au moment de la souscription du contrat et reste identique toute la durée du plan.
Dans cette configuration, le PEL 2016 reste un très bon plan pour les épargnants. Pour ceux qui n’en possèdent pas encore, il reste seulement quelques jours pour le souscrire et bénéficier du taux brut de 2 % encore en vigueur.
Une épargne immobilière
Certes, son taux de rendement sera raboté à 1,5 % brut dans quelques jours, mais le PEL 2016 sera plus attractif en matière de prêt immobilier.
A partir du 1er février 2016, ce plan remplira davantage sa fonction première, celle de servir d’apport personnel pour l’obtention d’un financement immobilier.
De plus, le taux d’intérêt, auquel les souscripteurs d’un plan épargne logement peuvent s’endetter quatre ans après avoir souscrit leur contrat, sera ramené à 2,70 %, contre 3,20 % actuellement.
Un niveau qui n’est pas éloigné des taux proposés actuellement par les banques pour un financement immobilier. Souscrire un PEL à partir du mois prochain peut donc être une protection contre la remontée des coûts du prêt immobilier.
Comme le taux d’intérêt accordé en fin de placement est fixé à sa souscription, il peut donc être l’arme ultime contre une potentielle hausse du coût moyen du prêt. Et comme le niveau actuel des taux est exceptionnellement bas, la probabilité qu’ils remontent reste plus importante qu’une vague de baisse.